MÉTÉO, QUE VOIR, QUE FAIRE EN JUIN À ISTANBUL ?
La météo de juin est-elle agréable pour découvrir Istanbul ? Que faire à Istanbul en juin ?
En juin, la météo à Istanbul est généralement chaude sans être excessive, idéale pour découvrir la ville et profiter de ses nombreuses activités culturelles. L’air est assez chaud pour profiter des longues journées sans la canicule de l’été, ce qui rend la découverte des innombrables trésors historiques et culturels de la ville particulièrement agréable. Que ce soit pour flâner le long du Bosphore ou explorer les bazars colorés, Istanbul en juin offre une atmosphère vibrante et accueillante.
C’est le moment parfait pour explorer les quartiers historiques à pied, faire un tour en bateau, aller visiter les îles aux Prince, manger au bord du Bosphore ou encore pour se détendre dans les nombreux parcs et jardins de la ville.
Voici la liste des activités à faire à Istanbul en juin pour vous immerger dans les expositions culturelles enrichissantes de la ville, qui proposent un mélange fascinant d’art, d’histoire et de technologie moderne
Météo

En juin, Istanbul bénéficie généralement d’un climat agréable, avec des températures moyennes oscillant entre 20°C et 30°C. Les journées sont principalement ensoleillées, idéales pour les visites et les activités en plein air, mais n’oubliez pas de vous protéger du soleil lors des heures les plus chaudes.
Que ce soit pour une promenade le long du Bosphore ou une exploration des bazars colorés, Istanbul offre en juin une atmosphère vibrante et accueillante, propice à la découverte de ses innombrables trésors historiques et culturels.
Actualités
Bayram : du 5 au 9 juin
Le Kurban Bayramı, ou Aïd al-Adha, est l’une des fêtes religieuses les plus importantes en Turquie. Elle commémore le geste d’Abraham prêt à sacrifier son fils en signe d’obéissance à Dieu. À cette occasion, les familles turques se réunissent pour prier, partager des repas festifs et faire des dons aux plus démunis. En 2025, le Bayram se déroulera du jeudi 5 au lundi 9 juin, avec un impact notable sur le rythme de la ville.
Atmosphère en ville
Pendant ces jours de fête, Istanbul se transforme. Beaucoup de Stambouliotes partent rendre visite à leur famille en province ou voyagent à travers le pays, rendant la ville plus calme que d’habitude, notamment dans les zones résidentielles et les quartiers de bureaux.
Les sites touristiques restent ouverts, mais certaines institutions (bureaux administratifs, banques, certaines boutiques locales) peuvent être fermées partiellement ou totalement durant les deux premiers jours de la fête (5 et 6 juin). Le grand bazar est fermé les premiers jours du bayram. Les grands centres commerciaux, musées, restaurants, et attractions touristiques continuent généralement de fonctionner.
Célébrations religieuses
Les mosquées d’Istanbul, notamment la Mosquée Bleue, la mosquée de Süleymaniye ou encore celle d’Eyüp Sultan, accueillent de nombreux fidèles pour les prières spéciales du matin du premier jour. Si vous souhaitez observer ce moment de ferveur, prévoyez d’arriver tôt et évitez de circuler autour des grandes mosquées pendant les heures de prière.
Transports et services
Durant le Bayram, les transports en commun à Istanbul sont gratuits, ce qui permet de se déplacer facilement dans toute la ville (métros, trams, ferries, bus municipaux). Toutefois, attendez-vous à une fréquentation plus dense dans les zones touristiques comme le Grand Bazar, les rives du Bosphore, ou les îles des Princes.
Conseils pratiques
- Prévoyez vos réservations (restaurants, visites guidées, musées) à l’avance, car certains établissements peuvent ajuster leurs horaires.
Les cafés et restaurants dans les zones touristiques restent ouverts, mais il peut y avoir moins de choix dans les quartiers plus locaux.

Le 52e Festival de musique d’Istanbul se déroulera entre le 11 juin jusqu’au 26 juin.
Sous le thème Au-delà des frontières, le 53e Festival de Musique d’Istanbul invite le public à célébrer notre patrimoine culturel sans frontières à travers des concerts réunissant les instruments traditionnels et les musiques de la Turquie, de la Grèce, de l’Iran et de l’Azerbaïdjan, partageant des traditions et des passés similaires. Le festival propose également des performances innovantes alliant la musique des périodes baroque, romantique, classique et contemporaine – du XVIIe au XXIe siècle – à la danse break, au hip-hop, à la peinture et au théâtre, pour un voyage interdisciplinaire au-delà des frontières artistiques.
Le festival accueillera plus de 45 artistes et ensembles prestigieux venus du monde entier lors de 25 concerts organisés dans les grandes salles et lieux emblématiques d’Istanbul. Parmi eux, l’on compte le NDR Elbphilharmonie Orchester, le Camerata Salzburg, le Geneva Camerata, l’Orchestre Philharmonique de Borusan Istanbul, l’Orchestre Philharmonique de Tekfen, le Chœur de l’Opéra d’État de Plovdiv, ainsi que le Chœur Philharmonique Slovaque. Des solistes renommés tels que Hélène Grimaud, Frank Peter Zimmermann, Rafał Blechacz, Gautier Capuçon et Alexandre Kantorow participeront également au festival.
Dans le cadre de la programmation, trois œuvres commandées conjointement par le Festival de Musique d’Istanbul feront l’objet de premières mondiales.
Le Prix d’Honneur du 53e Festival de Musique d’Istanbul sera décerné au chanteur d’opéra et pédagogue Prof. Mesut İktu. Le Prix pour l’ensemble de sa carrière sera quant à lui remis au compositeur ukrainien Valentin Silvestrov, reconnu pour son langage musical empreint de spiritualité.

L’église orthodoxe grecque d’Ayias Paraskevi se situe sur la côte de Büyükdere, sur la rive européenne du Bosphore d’Istanbul, dans la rue Danışment. Elle a été reconstruite vers l’année 1831. L’architecte de l’église est inconnu. Sur le linteau de la porte menant au narthex, une inscription indique que l’édifice a été construit sous le métropolite Gregorios de Terkos. Le bâtiment est situé dans une grande cour. On y entre par la porte sud-est. Au sud-ouest de l’église se trouvent quelques stèles funéraires.
Le nom de Paraskevi est très fréquemment rencontré dans les églises d’Istanbul. Paraskevi était une sainte ayant vécu sous l’Empire romain, vers l’an 130 av. J.-C., et ayant œuvré pour le christianisme. Sous le règne de l’empereur Antonin, qui était opposé au christianisme, elle fut soumise à diverses tortures. Elle fut jetée dans une cuve d’huile bouillante pendant ces tortures. Paraskevi en sortit miraculeusement indemne. Furieux, l’empereur voulut contrôler lui-même la cuve, mais il devint aveugle. Après que Sainte Paraskevi ait prié, l’empereur recouvra la vue. Néanmoins, elle fut à nouveau exécutée. Dans la tradition chrétienne, on croit que les églises dédiées à Sainte Paraskevi sont bénéfiques pour les maladies oculaires.
Musique – concerts & festivals
Concerts
Istanbul accueille en juin 2025 une série de concerts variés, allant du rock international, à la musique classique et à la pop turque :
2 juin – Guns N’ Roses au Tüpraş Stadyumu. Le mythique groupe de rock américain Guns N’ Roses enflammera la scène avec ses hymnes légendaires comme Sweet Child O’ Mine et November Rain. Avec l’énergie brute d’Axl Rose et les riffs emblématiques de Slash, ce concert promet une soirée explosive pour les fans de rock pur

6 juin – Duman, groupe emblématique du rock turc, au Küçükçiftlik Park .
7 juin – Mahmut Orhan : maître de la scène électro orientale et deep house qui a conquis les scènes de New York, Paris, Miami et des festivals majeurs comme Coachella. Life Park vibrera au rythme de ses sons, dans une atmosphère mêlant nature et énergie.

17 juin – Du Jazz avec le Duo Salque Peirani. Deux musiciens d’exception, François Salque et Vincent Peirani, unissent classique, jazz et musiques du monde dans l’atmosphère unique du Palais de France.

13 juin – Hey Douglas avec sa musique Funk/Anatolian Rock au Blind

14 juin – Camerata Salzburg & Hélène Grimaud — Une Soirée Brahms au Akm
Le prestigieux ensemble Camerata Salzburg, reconnu pour son interprétation raffinée du répertoire viennois, retrouve la pianiste Hélène Grimaud pour un concert exceptionnel dédié à Johannes Brahms. Au programme : le Concerto pour piano n°1 en ré mineur et la Sérénade n°1, deux chefs-d’œuvre de jeunesse aux dimensions symphoniques. Grâce à leur complicité artistique unique et leur approche sans chef d’orchestre, les musiciens offriront une lecture claire, intense et résolument contemporaine de ces œuvres majeures. Une rencontre musicale rare, entre profondeur romantique et pureté classique.

14 juin – Can Bonomo représentant de la Turquie à l’Eurovision au IF Beşiktaş

21 juin – Hande Yener, icône de la pop turque, chantera au Jolly Joker Vadistanbul .
24 juin – Ibrahim Maalouf & Hiba Tawaji au Harbiye Cemil Topuzlu Açıkhava Tiyatrosu

Festivals
Du 28 au 29 juin – Gezgin Salon Festival : l’événement musical tant attendu revient à Parkorman avec une programmation éclectique et envoûtante. À l’affiche : Air, French79, Heil Frances et King Hannah, pour deux jours de performances uniques en plein air.

22 juin – Pozitif Vibrations Festival : une journée placée sous le signe de l’énergie et de la découverte musicale à Parkorman. Venez vibrer au rythme d’un weekend rempli de danse et de performances de groupes célèbres Foster the People, Biig Piig et English Teacher, dans un cadre verdoyant et festif. Une expérience musicale à ne pas manquer !

Spectacles
2 & 3 juin – Hamlet Russe au Akm
Le célèbre chorégraphe russe Boris Eifman met en scène, dans son œuvre Hamlet Russe, la figure du tsar Paul Ier, l’un des personnages les plus énigmatiques et controversés de l’histoire russe, dont le destin présente une saisissante ressemblance avec celui du célèbre héros tragique de William Shakespeare, Hamlet. Ce ballet est accompagné des musiques de Ludwig van Beethoven et Gustav Mahler.
L’œuvre a connu un immense succès à travers le monde et a été présentée avec brio aux États-Unis, en France, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Chine, en Corée du Sud, en Argentine, ainsi que dans de nombreux autres pays.

27 et 28 Juin – Anadolu Ateşi Dans okulu au Akm
En 1999, Mustafa Erdoğan a franchi la première étape pour réaliser un rêve de longue date en lançant un projet initialement nommé Sultans of the Dance. Tout a commencé par des annonces dans les journaux : « Danseurs recherchés ». Parmi 750 candidats, 90 jeunes ont été sélectionnés, et un programme intensif de formation d’un an et demi a débuté. Des séances quotidiennes de 8 heures, parfois jusqu’à 16 heures…
Les costumes ont été confectionnés, les musiques finalisées. Les danseurs ont travaillé avec des spécialistes de l’esthétique, des diététiciens et des masseurs. Des séances d’étirement et de yoga faisaient également partie du programme. Les entraînements se concentraient principalement sur les pas de danses folkloriques, le ballet et la danse contemporaine. Aujourd’hui, les danseurs présenteront leur spectacle à l’AKM en utilisant la notation rythmique de l’Anatolie.

Expositions
Tout le moi de Juin – Istanbul Modern – Chiharu Shiota
À l’occasion du 100e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la Turquie, l’artiste japonaise Chiharu Shiota présente son exposition personnelle Entre les Mondes à l’invitation d’Istanbul Modern.
S’inspirant de la position unique d’Istanbul entre l’Asie et l’Europe, ainsi que de l’histoire portuaire du quartier de Karaköy, Shiota explore le sentiment d’être « entre deux mondes ». Elle établit un parallèle entre les voyages des passagers des navires entrant et sortant du port et sa propre expérience migratoire du Japon vers l’Allemagne.
Dans son installation au Musée d’Art Moderne d’Istanbul, l’artiste enveloppe toute la salle d’exposition de fils rouges semblables à une toile, y intégrant également des valises afin de souligner le thème de « l’existence dans l’absence ».
Le rouge, couleur que l’artiste utilise le plus fréquemment, symbolise le sang dans les veines et le flux de la vie, tout en reliant métaphoriquement les êtres humains, les émotions et les souvenirs entre eux.

Tout le moi de Juin – Arter – Koray Ariş » La Peau Que Nous Habitons »
La Peau Que Nous Habitons réunit les sculptures de Koray Ariş issues de différentes périodes et séries, ainsi que des objets et matériaux documentant ses processus de création dans son atelier, le tout au sein d’une scénographie spécifique au lieu.
Rassemblant près de 300 œuvres et objets, l’exposition propose une vue d’ensemble de la pratique sculpturale de l’artiste, qui s’étend sur soixante ans, à travers les thèmes centraux de son œuvre tels que la figure, la peau, la résonance, le mouvement et l’équilibre. Elle témoigne à la fois de la transformation des formes et crée un espace de dialogue où les frontières traditionnelles entre sculpture, objet et corps s’estompent, offrant ainsi une expérience où la sculpture devient peau.

Chacune de ces expositions offre une expérience unique et profonde qui reflète la richesse culturelle et la diversité artistique d’Istanbul. En juin, la ville s’anime non seulement avec la musique et les festivals, mais aussi avec des expositions qui engagent, interrogent et célèbrent l’art sous toutes ses formes
0 commentaires